A l’issue de la première manche de la ‘Douarnenez Courses Solo Gijón’ (5-15 août) nous avons recueilli les impressions de Gaston Morvan, skipper pour Océan Attitude – Halte au Cancer. Avec un départ de la deuxième étape annoncé au samedi 10 à 13 heures, les premiers coureurs devraient enrouler le phare du Fastnet dans la journée de mardi. Un parcours libre de 780 milles qui promet de bonnes sensations, avec les premières arrivées attendues dès jeudi 15.
C’était une belle première étape, on a eu un peu toutes les conditions, du vent fort, voire assez fort la première nuit, avec un passage de front, de la pluie également. On a eu du petit temps aussi, avec des passages sans vent où nous étions complètement arrêtés. Chaque nuit a été assez compliquée, avec beaucoup de changements de vent, je n’ai pas beaucoup dormi durant ces cinq nuits et les micro-siestes ont été assez compliquées à gérer.
Globalement il y avait plein de passages à niveau donc c’était intéressant, c’était une étape assez riche, j’ai appris plein de choses, et le bateau était très bien préparé. J’ai fait plein de changements de voiles, d’empannages, d’envois de spi, d’affalées, des manœuvres, des virements, je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer ! Je suis forcément un peu déçu du résultat ; mon manque d’expérience m’a fait faire des erreurs de débutant que je ne recommencerai plus, mais j’ai beaucoup appris et ça c’est positif.
Au passage de la Porte, un peu au nord de Gijón, je venais d’envoyer le spi à l’avant et tout à coup j’ai entendu comme un grand bruit de geyser. En me retournant j’ai aperçu une énorme baleine, à 5 mètres à peine du bateau. Il y avait en fait trois baleines. Je me sens privilégié d’être en mer et de pouvoir assister à un tel spectacle.
Le départ de la deuxième étape est prévu demain à 13h. La bonne nouvelle c’est que finalement nous allons au phare du Fastnet, ce qui augure d’un parcours simple. J’ai envie de prendre une petite revanche par rapport à la première étape où je finis derrière, maintenant il y a plein de choses que je suis capable de faire mieux et je peux tenir le rythme plus longtemps. Mon père [Gildas Morvan] était aussi en mer lors de la première étape mais je l’ai eu au téléphone vendredi et il va regarder la météo pour pouvoir me donner quelques conseils sur la stratégie à suivre pour cette deuxième étape.
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