Océan Attitude st un site communautaire influenceur à la conscience écologique. C'est aussi une fascination pour les océans qui est née d'une passion pour le monde nautique. Océan Attitude c'est donc également une marque qui s'épanouit aujourd'hui sur la coque et les voiles du tout dernier voilier Figaro Bénéteau 3, N°35 de la série. Préparé en début d'année 2019, il a été mis à l'eau à Lorient La Base en mars 2019. Il doit son visuel lumineux à l'artiste internationale Anne Vignal. Le  Figaro 3 Océan Attitude a couru la Solo Maître Coq en avril 2019, skippé par le jeune navigateur anglais de 25 ans Will Harris. Suivez toutes les actualités de notre voilier Océan Attitude ci-dessous et n'hésitez pas à aller voir la galerie photos.

Océan Attitude is not only an ecologically-oriented website; it's rooted in a fascination for the oceans born from a passion for the nautical world. Océan Attitude is a brand showcasing its colors on the hull and the sails of the latest Figaro Bénéteau 3 sailing boat - N°35 of the series. Prepared for the seas at the beginning of 2019, our Figaro 3 Océan Attitude first sailed in March at Lorient La Base, France. The sailboat owes its luminous visuals to world-renowned artist Anne Vignal. It participated in the Solo Maître Coq race, in April 2019, at the helm of young British solo offshore sailor Will Harris. Get the latest news about our sailing boat Océan Attitude on this page, and for more go and see the photo gallery.

 JVA0056Du 6 au 8 août, les 270 milles nautiques parcourus lors de la Solo Concarneau Guy Cotten ont permis à Adrien Hardy, le skipper du voilier Océan Attitude, de s’entraîner une ultime fois dans les conditions du réel aux côtés des 31 autres participants, avant le Grand Départ de La Solitaire, le 30 août.

Adrien nous a livré ses impressions :

« Dans l’ensemble je suis plutôt satisfait. Arriver dans les dix premiers, c’est toujours un bon résultat, et dans la perspective de La Solitaire cet écart de dix minutes avec le vainqueur, Pierre Quiroga, est très raisonnable.

« Il y a eu des hauts et des bas, le vent a soufflé de manière très irrégulière, et pour moi le classement a pas mal oscillé. En termes de manœuvre et de stratégie, certains aspects demandent encore à être affinés ; les points positifs concernent la vitesse et le fait que j’aie pu retrouver mes automatismes de l’année dernière.

« La Solitaire du Figaro est composée de quatre étapes et il y en aura forcément au moins une qui va se dérouler sur un schéma identique à la Solo Guy Cotten, avec beaucoup de rebondissements, et sur cette étape-là il va falloir rester dans le haut du panier. La Solitaire est une course au temps, donc en termes de stratégie ça se joue sur la vitesse, le placement au vent, la tactique que chacun met en place par rapport aux adversaires. Il y a toujours une ou deux étapes avec de plus gros écarts de temps, et c’est souvent là que le classement se fait.

« Les différences de vitesse sont liées aux différences de conditions de vent, donc pour ça il faut être stratège en terme de positionnement, trouver les zones où il y a le plus de vent, et toute la difficulté est là : il s’agit d’anticiper les changements de vent, et de prendre les rotations du vent dans le bon ordre. Tout ça fait appel à des connaissances mais aussi à l’expérience… La connaissance du parcours est essentielle car même si la météo est aléatoire, bien souvent on retrouve des schémas météorologiques qui se répètent à certains endroits. D’où le fait que la course au large soit aussi une discipline où l’expérience est un atout important. Plus un navigateur a vu de scénarios mieux il s’en sortira, c’est évident.

« On ajoute à cela la fatigue, le manque de sommeil, le fait qu’on navigue seul contre les éléments, et forcément ça corse le jeu. Quand on est fatigué on manque de lucidité, et c’est là qu’il faut réussir à continuer à prendre les bonnes décisions pour sortir son épingle du jeu. Sur la Solo Guy Cotten j’ai dormi moins d’une heure en 48 heures de course. On met une à deux semaines pour s’en remettre complètement.

« Il n’aurait pas fallu moins de ces trois courses de préparation [Solo Maître Coq, Drheam Cup et Solo Concarneau] car elles m’ont permis de travailler des points de préparation technique importants pour aborder le Grand Départ de La Solitaire dans des conditions sereines et espérer ainsi faire un bon résultat. »

Rendez-vous en Baie de saint-Brieuc le dimanche 30 août pour le Grand Départ. Du jeudi 27 au dimanche 30 août, un village se tiendra sur l’esplanade du Port d’Armor de Saint-Quay-Portrieux pour accueillir les visiteurs. A noter que Dunkerque et saint-Nazaire seront les villes étapes de cette 51ème édition.

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