La Compagnie du Vent , filiale de GDF Suez , va Implantée sur 70 km² , au large du Tréport , à 18 km de la côte , 141 éoliennes d'une capacité totale de 705 mégawatts , pour un coût de 1,8 milliard d'euros.

Une capacité qui permettrait d’alimenter plus de 900 000 personnes en électricité propre et renouvelable.

 

Cet investissement générerait quelque 1 800 emplois durant les trois années de sa construction , puis 250 emplois directs et indirects après sa mise en production en 2014.

La Compagnie du Vent a présenté une implantation permettant toutes les activités de pêche et une nuisance visuelle réduite depuis la côte .
La perte de surface de pêche serait de moins de 1/1000e du territoire de pêche des chalutiers du Tréport .

Les éoliennes seront aligner plus à l’Ouest et dans le sens des courants marins , éloigner l’une de l’autre de 630 mètres .
Les câbles les reliant entre elles seront enterrés à un mètre cinquante de profondeur .
Des modalités nouvelles de pêche et de navigation seront adaptées à cet espacement .
Des récifs artificiels seront installés au pied des fondations pour créer une zone de reproduction .

Les élus locaux , les pêcheurs et les commerçants Tréportais , sont très remontés contre ce projet s’opposent aux futurs parcs éoliens offshore au large des côtes normandes à Courseulles-sur-Mer, Fécamp et au Tréport.

Les pêcheurs, refusent de « mordre aux belles promesses de la Compagnie du vent (CDV).

Cette filiale de GDF Suez, qui part grande favorite dans la mise en oeuvre de cette ferme de 140 éoliennes offshore au large de Dieppe et du Tréport, a revu son projet lors du dernier débat public de septembre 2010 permettant ainsi, selon elle, tous les types de pêche.

Les pêcheurs de cette zone demeurent ainsi toujours opposés au projet .

Ces derniers en contestent le volet économique et écologique.

On parle de 150 emplois pérennes liés à la maintenance dans notre zone, mais nous, au Tréport, on fait travailler près de 1 000 personnes et qui doute des motivations écologiques de la CDV.

Elle n’a jamais mis une éolienne en mer et elle va faire appel à des sociétés étrangères pour la réalisation de ce chantier.

Sur un plan écologique, le pêcheur assure avoir proposé l’alternative d’éoliennes flottantes « moins néfastes pour nos zones de pêche », mais probablement plus dangereuses pour la circulation des bateaux.

La construction nécessite 3 000 tonnes de béton par pied d’éolienne, qui en compte chacune trois, qu’il faut ensuite multiplier par les 141 éoliennes prévues dans notre zone.

Pour eux où est l’économie carbone .