Réussir à refroidir de nouveau les réacteurs est la seule issue pour empêcher les barres de combustible d’entrer en fusion, et éviter un cataclysme nucléaire.

Injecter chaque jour des centaines de tonnes d’eau de mer directement dans l'enceinte du réacteur endommagées pour les maintenir à température , est très efficace, mais pour qu'elle puisse le refroidir encore faut il, qu'elle puisse circuler, et cette eau de mer deviendra donc hautement radioactive à sa sortie.

On ne peut pas dire que l'injection directe d'eau de mer chargé de bore pour bloquer toute reprise de la réaction en chaîne , directement dans la cuve du réacteur , soit une manœuvre prévue par le manuel .

Si les Japonais choisisse des solution aussi extrême , c'est qu'ils ont surement décidé de sacrifier leurs réacteurs pour pouvoir endiguer les fuites radioactives et toutes leurs concéquences pour le Japon et la planète ou peut etre aussi plus simplement parce qu'ils n'avaient pas d'autre choix .

A la centrale nucléaire, les techniciens s’efforcent toujours de rétablir l’alimentation électrique et les circuits de refroidissement .

Si la centrale de Fukushima avait étaient installées auprès d'un fleuve , TEPCO auraient utilisé l'eau du fleuve . Comme ils sont au bord de la mer , ils utilisent l'eau de mer .
L'eau de mer à un avantage indéniable , c'est un couplage direct entre le réacteur à refroidir et la source d'eau froide infinie qu'est l'océan .

L'eau contaminée par de la radioactivité qui passe dans le réacteur numéro 1 à raison de trente tonnes par heure va nécessairement etre rejetée en partie , un jour ou l'autre dans l'océan .
C’est ce lessivage qui est à l’origine des énormes inondations d’eau chargée de radioactivité .

Qu'est il prévu de faire , pour traiter la partie de cette eau radioactive , qui ne manquera pas de retourner dans l'océan , pour qu'elle ne puisse pas contaminer les eaux du Pacifique et toute la cote nord est du Japon ?
Rien , sinon que TEPCO parie que sa dilution dans l'immensité de l'océan , se fera très vite et sera suffisante pour ramener les taux à des chiffres accèptable .

Cette eau polluée contient notamment de l'iode 131, dont la durée de vie se réduit de moitié tous les huit jours, et surtout du césium 137, qui lui reste actif pendant des décennies.