L'Inde voit grimper sa pollution de manière significative ces dernières années.

Déja en 2002 , un nuage brun s'étendait sur une zone équivalente à sept fois la superficie de l'Inde .

L'énorme nuage enveloppant cette région du monde est constitué d'un vaste mélange de polluants comprenant des particules en suspension comme des suies , aérosols et composés chimiques ( sulfates , acide sulfurique , nitrates etc... ) qui ne persistent qu'à cause des activités humaines :

.Feux de forêts
.Combustion des carburants fossiles des véhicules
.Des industries
.De la combustion des déchets agricoles

Un nuage de pollution géant a été découvert par les satellites en 1999 et recouvre l'Asie de décembre à avril.

Ce nuage de pollution:

-le Bhoutan

-le Pakistan

-les Maldives

sont déja atteint.

Cette pollution risque de dérégler très gravement le climat en Asie :

-les précipitations diminueraient nettement au-dessus de l'Asie du Nord-Ouest et augmenteraient le long de la côte Est du même continent .

-Comme moins d'énergie solaire atteidrait la surface des océans l'évaporation de l'humidité océanique conditionnant les précipitations d'été diminurait d'autant .

Les productions agricoles ont d'ailleurs déjà commencé à décroître et une population de plus d’un milliards d’habitants.

Les autoritées Indiennes commencent enfin à réaliser la situation comme le montre l'intervention de madame Sunita Narain , directrice du Centre des sciences et de l'environnement de New Delhi :


Enfin , des scientifiques indiens affirment qu'il existe actuellement des modifications perceptibles du schéma climatique dans le pays , les régions de l'ouest et du nord-ouest devenant plus sèches , celles de l'est et du sud plus humides comme en témoignent la sécheresse, considérée comme la plus grave depuis 15 ans ,

Donc , le 30 juin 2008 , le Gouvernement indien a rendu public son Plan National d’Action sur le Changement Climatique " India’s National Action Plan on Climate Change " ,

-Énergie solaire : augmenter la part de l’énergie solaire dans la production d’énergie , tout en reconnaissant l’importance d’autres sources d’énergie non fossile telles que l’énergie nucléaire , l’énergie éolienne et les bio-carburants .


-Habitat durable.Développer les constructions “ vertes ” , les bâtiments résidentiels et commerciaux économes en énergie.Gérer et recycler les déchets.Privilégier les transports publics.Améliorer la capacité de gestion des catastrophes via une approche participative .


-Écosystème himalayen.Préserver le fragile écosystème de l’Himalaya , ses forêts , qui freinent l’érosion des sols , et ses glaciers , qui alimentent les principales rivières pérennes du Nord de l’Inde , en s’appuyant sur les communautés locales et Panchayats ( assemblées villageoises )
-Agriculture durable.Rendre l’agriculture résistante au changement climatique en choisissant des variétés adaptées aux conditions extrêmes ( inondations, sécheresse , variations de l’humidité ) utilisant le savoir traditionnel aussi bien que les biotechnologies pour parvenir à une “ révolution verte durable ”


Il suscite déja de nombreuses critiques de la part des environnementalistes et scientifiques engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique .

l’analyse de CCI est assez représentative des critiques dont a fait l’objet le plan d’action du Gouvernement indien .Tout d’abord , les organisations de la société civile , de loin les plus actives en matière d’adaptation et de lutte contre le changement climatique en Inde, regrettent de ne pas avoir été consultées par le Gouvernement .Le plan d’action n’évoque que rarement ces acteurs sociaux de terrain et ne met en place aucun mécanisme concret qui favoriserait la coopération, l’implication et la démocratisation du débat sur la politique liée au changement climatique .Contrairement à d’autres pays tels que le Brésil , elle reste bloquée au niveau des ministères .Par ailleurs, le plan s’apparente plus à un catalogue de déclarations d’intention sans propositions concrètes ou rapidement applicables .De même, aucun objectif précis ni calendrier à court, moyen ou long terme ne sont proposés .Le CCI considère que le plan ne met pas suffisamment l’accent sur la conservation et la préservation des forêts existantes et que les mesures de reforestation sont insuffisantes car orientées vers des espèces commerciales.


Gardant le silence sur les carburants fossiles ( charbon, pétrole , gaz ) , le plan d’action ne prévoit pas de prendre le chemin d’une économie sans carbone.


Réalisé en partie grace au information trouvée sur http://www.notre-planete.info/lirea